Les insectes de La Réunion

Mise à jour du 13-06-2021



 
Arthropodes
Arthropodes
Insectes
Fourmis
Guêpes
Termites
Papillons
Coléoptères
Libellules
Dictyoptères
e
Manteidae
Hydrocorises
Trichoptères
 Ephéméroptères
 Simuliidae
Moustiques
Araignées
Scorpions
 Myriapodes
Crustacés
Prédateurs
Parasitoïdes
Reptiles
Batraciens
Oiseaux
 
 
 
 
 
Vidéos 
Fourmis
Termites
Guêpes
Papillons
Moustiques
Araignées
Myriapodes
Caméléons
Batraciens
Divers
Pages animées
Livres disponibles
Publications
La Réunion
Répartition
Expéditions
 Entomologie ludique
   
Entomologistes
Entomologistes
Guillermet
Viette
Vercambre
Couteyen
Gomy
Gomy listes
Trancart
Botanistes
Botanistes
Lavergne
Plantes hôtes
           
Associations
Assoc. NDP
Assoc. AReE
Liens et sites
 Liens
 
 
 
 
 
 
 
 
Contact
Contact
 
 
 
 
 
 
 
 

 
- Une entomofaune très mal connue
Si nous commençons à avoir une bonne idée de la flore réunionnaise, de ses oiseaux, de ses reptiles et de ses batraciens, nos connaissances sur l'entomofaune sont très partielles, tant le sujet est vaste et les spécialistes peu nombreux.
Les secteurs les mieux inventoriés sont ceux des Lépidoptères (papillons de jour et de nuit), des Coléoptères, des Fourmis, des Termites, des  Libellules, des Moustiques, des Punaises Hydrocorises, des Orthoptères (Grillons, Sauterelles et Criquets) et des Scorpions. Par contre, le monde des Mouches, des Punaises, des Guêpes, des Araignées (une révision est en cours), et des Mille-Pattes est fort mal connu (en dehors des espèces qui ont une incidence sur les cultures vivrières).

- Un patrimoine biologique mondial à préserver
Les informations que nous possédons sur les invertébrés font apparaître un endémisme non négligeable en bien des secteurs.
Au fil des siècles, avant la venue de l'homme, certains des insectes qui sont venus habiter l'île, ont développé de nouveaux caractères stables, différents de ceux de leurs ancêtres. C'est l'endémimse. La plupart de ces insectes endémiques sont issus de la zone africano-malgache.  Ils font partie du patrimoine biologique mondial et devraient, à ce titre, être mieux protégés qu'ils ne le sont actuellement (bien que depuis quelques années des associations naturalistes et certains organismes de l'Etat effectuent un travail remarquable comme la DIREN et Parc national de La Réunion).
La pression démographique et les impératifs humains de développement sont un danger réel pour une conservation durable du patrimoine biologique réunionnais.

- Les papillons de nuit, des indicateurs biologiques à privilégier
Les dernières recherches sur les papillons nocturnes font apparaître un taux d'endémisme de 41 %, ce qui est non négligeable et qui placent les Hétérocères comme bio-indicateurs à privilégier pour connaître l'état des écosystèmes (à l'usage de ceux qui font des inventaires faunistiques des milieux naturels).

- Les lois ne suffisent pas à protéger les milieux naturels
Si les lois sont indispensables pour définir le permis et le défendu, elles ne peuvent contraindre les gens au respect de la nature. Seule une démarche personnelle motivée amènera chacun à protéger son environnement en l'aimant. Cette démarche sera réelle quand chaque individu aura vécu une expérience forte de découverte des milieux naturels, de leurs habitants et de l'importance des écosystèmes pour un bon équilibre de la nature.

Retour