Mise à jour du 15-04-2014
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Antanartia borbonica Papilio demodocus
Junonia rhadama
Melanitis leda Protégez la faune de La Réunion Papilio phorbanta mâle et femelle
Salamis augustina Danaus chrysippus Danaus plexippus

 
- Une entomofaune très mal connue
Si nous commençons à avoir une bonne idée de la flore réunionnaise, de ses oiseaux, de ses reptiles et de ses batraciens, nos connaissances sur l'entomofaune sont très partielles, tant le sujet est vaste et les spécialistes peu nombreux.
Les secteurs les mieux inventoriés sont ceux des Lépidoptères (papillons de jour et de nuit), des Coléoptères, des Fourmis, des Termites, des  Libellules, des Moustiques, des Punaises Hydrocorises, des Orthoptères (Grillons, Sauterelles et Criquets) et des Scorpions. Par contre, le monde des Mouches, des Punaises, des Guêpes, des Araignées (une révision est en cours), et des Mille-Pattes est fort mal connu (en dehors des espèces qui ont une incidence sur les cultures vivrières).

- Un patrimoine biologique mondial à préserver
Les informations que nous possédons sur les invertébrés font apparaître un endémisme non négligeable en bien des secteurs.
Au fil des siècles, avant la venue de l'homme, certains des insectes qui sont venus habiter l'île, ont développé de nouveaux caractères stables, différents de ceux de leurs ancêtres. C'est l'endémimse. La plupart de ces insectes endémiques sont issus de la zone africano-malgache.  Ils font partie du patrimoine biologique mondial et devraient, à ce titre, être mieux protégés qu'ils ne le sont actuellement (bien que depuis quelques années des associations naturalistes et certains organismes de l'Etat effectuent un travail remarquable).
La pression démographique et les impératifs humains de développement sont un danger réel pour une conservation durable du patrimoine biologique réunionnais.

- Les papillons de nuit, des indicateurs biologiques à privilégier
Les dernières recherches sur les papillons nocturnes font apparaître un taux d'endémisme de 41 %, ce qui est non négligeable et qui placent les Hétérocères comme bio-indicateurs à privilégier pour connaître l'état des écosystèmes (à l'usage de ceux qui font des inventaires faunistiques des milieux naturels).

- Les lois ne suffisent pas à protéger les milieux naturels
Si les lois sont indispensables pour définir le permis et le défendu, elles ne peuvent contraindre les gens au respect de la nature. Seule une démarche personnelle motivée amènera chacun à protéger son environnement. Cette démarche sera réelle quand chaque individu aura vécu une expérience forte de découverte des milieux naturels, de leurs habitants et de l'importance des écosystèmes pour un bon équilibre de la nature.

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