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Mise à jour du 13/06/2021
~ Les Papillons ou Lépidoptères ~
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ou Rhopalocères |
ou Hétérocères |
diurnes et nocturnes |
Les Lépidoptères de La Réunion sont répartis en 33 espèces diurnes et plus de 567 espèces nocturnes
DETERMINATION DES ESPECES
La détermination des
espèces se fait :
- En un premier temps, par l'observation
des caractères externes de l'insecte (organes de la tête,
positionnement des nervures des ailes, couleurs et dessins des ailes et
du corps, morphologie des pattes, etc.).
- Puis en un second temps, par
l'étude des structures génitales du mâle et de la femelle
(genitalia).
De part leur configuration propre
à chaque espèce et leur stabilité pour tous les spécimens
appartenant à cette espèce, les pièces génitales
sont la "carte d'identité" de détermination incontournable.
C'est cette méthode qui
est employée par tous les spécialistes des Lépidoptères
et par les amateurs avertis.
L'ETUDE DES STRUCTURES GENITALES
EST INCONTOURNABLE
Si les Lépidoptères
d'Europe sont fort bien connus, décrits, photographiés et
analysés, il n'en est pas de même pour les papillons tropicaux,
loin de là. Cela est d'autant plus vrai pour les espèces
nocturnes, petites et aux coloris souvent peu différenciés.
D'où la nécessité impérative d'étudier
leurs structures génitales.
Si ces études demandent
peu de matériel (loupe binoculaire, microscope) et quelques produits
chimiques, elles nécessitent surtout beaucoup de patience, de ténacité
et d'habileté.
Malheureusement, beaucoup d'entomologistes
amateurs s'en tiennent à une détermination globale par l'observation
seule des couleurs et des dessins des ailes. D'où de nombreuses
erreurs qui "fleurissent", hélas, sur les sites du web et dans les
publications.
UNE COLLABORATION DES MEILLEURS
SPECIALISTES MONDIAUX
Toutes les espèces de
Lépidoptères présentées sur ce site ont été
étudiées systématiquement par l'observation externe
et par l'étude des genitalia.
De plus, en tant que correspondant
du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris, ce site bénéficie
des connaissances très approfondies des spécialistes du Musée
(Professeur Joël Minet et ses collaborateurs Jérome Barbut,
Louis Bigot et Christian Gibeaux, et jadis Pierre Viette [décédé
depuis 2011]).
Sans oublier les entomologistes
locaux et d'outre-mer : Frédéric Billi, Frédéric
Carbonell, Jean Etienne, Antoine Franck, Roger Lavergne, Michel Papazian,
Serge Quilici, Alain Roques,Thierry Varenne et bien d'autres encore.
Au plan international, la collaboration
de spécialistes de renom est importante : David Agassiz, John Clayton,
Clifford Ferris, Cees Gielis, Bernard Landry, Jurate de Prins, James Hayden,
John Heppner, Mariane Horak, Ole Karsholt, Lauri Keila, Ian Kitching, Sangmi
Lee, Koen Maes, Matthias Nuss, Peter Oboyski, Mamoru Owada, Josef
Razowsky, Rodolphe Rougerie, Michael Shaffer [décédé
en 2011], Jay Shaffer, Hector Vargas, Jim Vigo, Hiroshi Yamanaka, Shen-Horn
Yen.
DES TRAVAUX DE REFERENCE
Depuis 2005, les inventaires
de la Lépidoptérofaune sont repris et présentés
dans 4 volumes consacrés aux Hétérocères (papillons
de nuit) et dans un volume relatif aux Rhopalocères (papillons de
jour). Tous ces ouvrages sont disponibles aux adresses suivantes :
Les Rhopalocères ou papillons
diurnes de l'île de La Réunion : ndp.reunion@wanadoo.fr
Les Hétérocères
ou papillons de nuit de l'île de La Réunion (Volumes 1, 2,
3, 4) : ndp.reunion@wanadoo.fr
et au Service de documentation du Parc National de La Réunion contact@reunion-parcnational.fr
ETUDE DE L'ADN
Aujourd'hui, une méthode
encore plus fiable que l'étude des structures génitales vient
apporter une aide considérable. C'est l'analyse de l'ADN des Arthropodes.
Mais elle n'est pas à la portée des amateurs car elle demande
des outils d'investigation qui sont ceux d'un laboratoire moderne. Cependant
cette méthode est l'avenir de l'entomologie, venant lever bien des
incertitudes et réparer des erreurs car, même si l'étude
des structures génitales est très performante, elle laisse
parfois des incertitudes chez des espèces affines ou mal situées
dans les organigrammes des familles, sous-familles et des genres.
MULTIPLICITE DES SITES
Depuis quelques temps on assiste
à une multiplicité de sites concernant la Lépidoptérofaune
de La Réunion, ce dont on ne peut que se réjouir !
Mais ce serait bien que ceux
qui ont pris une telle initiative mentionnent leurs sources, en l'occurence
les miennes et mes travaux. Ce ne serait que justice pour ceux qui, comme
moi, passent de très nombreuses heures à déterminer
l'entomofaune réunionnaise et qui voient leur travail en "copier-coller"
reproduit sur de nombreuses pages, souvent avec des erreurs....C'est, bien
sûr, une agréable façon de créer des sites sans
trop de fatigue !!!!