Spécialité : Entomologie agricole tropicale
Depuis 1969 il est entomologiste chercheur de l'Institut
de recherches agronomiques tropicales et des cultures vivrières
(IRAT), devenu en 1984 le Centre de coopération internationale en
recherches agronomique pour le développement (CIRAD).
Entomologiste chercheur en Casamance
au Sénégal
A la sortie de ses études d'ingénieur en agronomie, il intègre l'Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) comme jeune VAT (Volontaire de l'Assistance Technique). Il met au point une méthode de lutte chimique, par granulés insecticides, dirigée contre les insectes du riz irrigué (en particulier contre les chenilles d'Hétérocères des genres Chilo, Scirpophaga, Maliarpha, Sesamia et aussi contre un Diptère Cecidomyie, mineur des tiges). Au contact régulier des paysans sénégalais, il découvre leur "génie" en matière de lutte parfaitement intégrée contre les attaques régulières des insecte du mil dans le Centre-Sénégal, par l'utilisation de techniques culturales adaptées (dates de semis, cycle..) protégeant (au sens strict !) également la biodiversité. |
Une thèse sur la chenille
Heliocheiulus
(Raghuva) albipunctella
Avec les graves sécheresses du Sahel des années
1970 apparaissent des insectes peu fréquents, dont les populations
explosent. Parmi celles-ci, les chenilles de Heliocheiulus (Raghuva)
albipunctella
attaquent les cultures de mil, faisant des dégats
considérables et laissant les populations complètement démunies.
Il en profite pour faire une thèse sur cet insecte ravageur dont
l'aire de répartition géographique s'étend du Sénégal
jusqu'au Soudan.
Etude des ravageurs de la canne
à sucre à La Réunion
A partir de juin 1979, il est affecté à
la Réunion pour prendre en charge les problèmes causés
par les insectes de la canne à sucre, orientant ainsi le laboratoire
de l'IRAT vers la lutte biologique ou intégrée.
Lutte contre le "vers blanc"
Hoplochelus
marginalis
Le "vers blanc", Coléoptère Melolonthidae Hoplochelus marginalis, endémique de Madagascar, importé à La Réunion dans les années 1970, voit ses populations exploser, à tel point qu'en juin 1981, les agriculteurs et les services de développement demandent à son laboratoire de mettre en place un programme de lutte contre ce ravageur de la canne à sucre.C'est alors le début d'une aventure menée en concertation exemplaire avec l'ensemble de la filière canne (Administration, Recherche, Développement) et également avec les autres pays de cette petite partie de l'Océan Indien (Madagascar, Maurice) qui se sentent menacés |
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De retour en métropole
à Montpellier
Depuis 1994, il a réintégré les
laboratoires du CIRAD de Montpellier, où il se consacre à
la recherche de nouvelles méthodes d'évaluation de la résistanœ
de la canne à sucre aux chenille mineuse des tiges, à des
missions d'expertise dans de nombreux pays et à la formation du
personnel local.
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bernard.vercambre@wanadoo.fr